Madagascar progresse mais reste dans la zone rouge en terme de corruption

Légère progression pour Madagascar dans le classement de l’indice de perception de la corruption 2018 (IPC 2018) présenté hier par Transparency international-Initiative Madagascar (TI-IM) à Soarano. Madagascar a gagné un point par rapport à l’année 2017. Le pays se trouve ainsi au 152ème place sur les 180 pays présents dans le classement. Le score attribué à Madagascar est de 25/100.
Cette progression s’expliquerait par la promotion de la démocratie à travers la tenue des deux tours de l’élection présidentielle sans aucun incident au mois de novembre et décembre 2018. Avec cette amélioration, Madagascar reste toutefois dans le zone rouge en terme de corruption.
L’Indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency international évalue le niveau de la corruption dans le secteur public dans un pays. « Il s’agit d’un indice composite, c’est-à-dire une combinaison de sondages et d’évaluations de corruption réalisés par diverses institutions réputés », selon le TI-IM. L’IPC attribue une note à chaque pays évalué, et établit un classement mondial sur la base de ces notes. Chaque score attribuée est comprise entre 0 et 100. Un score plus faible signifie la perception d’une corruption plus importante au niveau du pays.
L’IPC 2018 a été calculé en utilisant 13 sources de données différentes dont 7 cas pour Madagascar provenant de 12 institutions indépendantes évaluant toutes les perceptions de corruption dans le secteur public.
Ce classement en 2018 place la Somalie à la fin de la liste, le plaçant comme le pays le plus corrompu au monde, avec un score de 10/100 et le pays le moins corrompu reste le Danemark avec un score de 88/100. Quatre autres pays (Azerbaijan, Cameroun, Nicaragua et Tajikistan) se trouvent au même rang que Madagascar.
« La promotion de la démocratie et la lutte contre la corruption vont de paire », a lancé Transparency international-initiative Madagascar hier. Pour cette instance, « Le plafonnement des dépenses électorales et la transparence des comptes doivent être exigés ». Certes, une structure étatique de l’État a été mise en place dans le cadre de l’élection pour agir dans ce sens pourtant à plus d’un mois après la tenue du deuxième tour du scrutin présidentiel, les résultats des travaux menés par celle-ci tardent à venir.
Madagascar a également besoin d’institution de lutte contre la corruption qui soit dotée de ressources et compétences leur permettant de remplir pleinement leurs missions » et que « l’adoption de la loi sur le recouvrement des avoirs illicites est, à ce titre, indispensable » soutient le TI-IM.
Madagascar progresse mais reste dans la zone rouge en terme de corruption

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